2021 : Apprenons à vivre avec l’inconnu et soyons lucides !
C’est avec ces mots d’Edgar Morin que je vous souhaite de vous engager dans cette nouvelle année.
Le numérique aura été le principal amortisseur de la crise actuelle. Ce début d’année est l’occasion de faire un tour d’horizon des évolutions notables liées au numérique auxquelles les dirigeants devront se confronter.
En vous engageant dès aujourd’hui, vous serez prêt pour le monde numérique de demain.
Même si le monde numérique n’est pas parfait, et ni souhaitable pour certains, la vague digitale déferle à grande vitesse et balaye nos processus métiers et nos idées reçues ; elle oblige à la digitalisation de l’entreprise à marche forcée.
A nous d’imaginer et de trouver les moyens de surfer cette vague ! Plutôt que de la subir. A nous d’imaginer un monde de sobriété numérique et durable, et ne laisser personne pour compte.
Ecologie et numérique sont-ils compatibles ?
A l’instar des pollutions visibles dans la vie réelle, la pollution due au numérique est « invisible » et une réalité mal connue. Son augmentation a été spectaculaire depuis le 1er confinement, pour atteindre aujourd’hui plus de 4% des émissions mondiales à effet de serre, soit plus que le trafic aérien. La lecture en streaming des vidéos a créé autant de CO2 qu’un pays comme l’Espagne en une année.
Malheureusement l’impact écologique est bien plus large que le seul effet de serre … vous voulez en savoir plus ? Téléchargez (évitez l’écoute en ligne) ce podcast de France Culture : Le numérique peut-il être écologique et responsable ?
Au regard de l’urgence climatique, choisir des fournisseurs et des prestataires écoresponsables, ainsi que des logiciels luttant contre l’obésiciel, est devenu primordial !
Quid de la sécurité numérique ?
Les attaques criminelles sont en forte hausse. L’année passée a connu une explosion du nombre de cyberattaques entraînant un coût élevé pour l’économie mondiale.
Le coût de la cybercriminalité a augmenté de moitié en deux ans pour atteindre Mille milliards de dollars, selon le rapport 2020 sur le coût de la cybercriminalité de McAfee et du CSIS. « La gravité et la fréquence des cyberattaques contre les entreprises continuent d’augmenter à mesure que les techniques évoluent et que le travail à distance s’impose », a déclaré Steve Grobman, vice-président et CTO de McAfee. Lire l’article complet.
Cette situation n’est pas prête de s’arrêter et les points sensibles à protéger se multiplient : bureau à distance, terminaux personnels, mobiles … le cloud également souffre d’un déficit de cybersécurité.
Si votre architecture de sécurité vous semble infranchissable, il faudra alors veiller aux risques internes liés aux techniques frauduleuses d’ingénierie sociale, en particulier au phishing, mais aussi à l’utilisation de terminaux personnels dans le cadre professionnel.
Les menaces internes sont désormais plus fréquentes que les menaces externes, suite au travail à distance.
Les entreprises devront donc veiller à ce que leurs employés détectent les cyberattaques à un stade précoce. Les formations de sensibilisation à la sécurité informatique sont un bon moyen d’améliorer la sécurité informatique de manière globale.
Quoi de neuf dans l’infrastructure ?
Selon l’étude Enterprise Cloud Index de Nutanix, qui mesure les progrès des entreprises françaises en matière d’adoption du cloud, privé, public, hybride et multiple, 85 % des entreprises françaises considèrent le cloud hybride comme le modèle informatique idéal.
Le Cloud hybride est une infrastructure, un modèle d’architecture, combinant le Cloud public et le Cloud privé pour offrir les meilleurs avantages des deux mondes.
Spécialiste du cloud privé, notre position a également évolué dans ce sens pour mieux sécuriser les services de communication unifiée (partage de document, travail collaboratif, convergence fixe mobile, chambre d’appel, visioconférence, WebRTC, …) qui accompagnent le développement de l’entreprise.
L’année de la transformation numérique
La pandémie devrait inciter les entreprises à accélérer leur projet de transformation digitale.
« Notre manière de travailler, de faire nos courses, de manger, de nous soigner, d’entretenir des relations sociales et de nous divertir, a fondamentalement changé, et il n’y aura pas de retour en arrière. » dixit Cyrus Mewawalla, de GlobalData.
Nul ne sait si ce présage se réalisera, mais ne pas en tenir compte placerait toute entreprise dans une phase de stagnation technique.
L’entreprise compose souvent avec plusieurs couches de logiciels, en particulier avec les logiciels métiers et les développements spécifiques pour des projets tel que le mobile, mais il reste un grand vide qui concerne potentiellement tous les départements de l’entreprise.
La GED (Gestion Electronique des Documents) s’inscrit dans une logique transverse. Selon une enquête réalisée par Archimag pour Zeendoc : la GED est un projet prioritaire pour 1 PME sur 3 en période de confinement. Mais bien souvent au final elle n’est qu’une brique logicielle supplémentaire tant sa difficulté d’intégration avec les autres logiciels est complexe.
Chez Alliance Informatique nous avons décidé d’aller plus loin dans la transversalité, en intégrant directement la couche GED à notre progiciel de gestion d’entreprise, l’ERP ITMS.
Le module de GED est enrichi de fonctionnalités collaboratives et de sécurisation des données :
- Gestion de documents : gestion documentaire, archivage, gestion des droits, gestion des emails, …
- Gestion de processus : Workflow, processus métier (BPM), reconnaissance de documents, gestion des contenus transactionnels…
- Gestion des éditeurs (sans licences) : traitement de texte, tableur, images et emails sont directement intégrés
Enfin, pour clore ce tour d’horizon et les défis qui nous attendent, je laisse aussi les mots de la fin à Edgar Morin, interrogé par France Info : Que peut-on vous souhaiter à presque 100 ans Edgar Morin ?
« Je souhaite force, courage et lucidité. Il faut qu’on vive dans des petites oasis de vie et de fraternité. »